mercredi 26 novembre 2014

Water Mane



Water Mane ne fait que confimer tout le bien que l’on pensez d’eux. Il était temps pour paranoïa de vous présenter le groupe. 


Pouvez-vous nous faire une petite présentation du groupe Water Mane?  
Water Mane c’est un groupe de Punk Rock, certains disent que c’est du Punk Rawk, et si on veut se la jouer jeune, on peut même dire que c’est du ‘’orgcore’’. Le groupe est basé dans le grand quart sud-est et est composé de quatre garçons bien sous tou rapport.  On chante tous les quatre et on dit très souvent : « excellent » !
Le groupe se compose de membres de diverses formations comme Baise Ball, Pretty Johnny et Wake the Dead. Comment vous êtes vous retrouvés?          
Quel a été l’élément déclencheur? 
En 2011, on habitait tous à Montpellier (ce qui n’est plus que le cas de deux membres du groupe) ; et les formations qu’on avait à l’époque commencaient à s’essouffler et on voulait monter un nouveau projet. En plus, on se connaissait déjà tous vu que chacun avait fait jouer les groupes des uns et des autres via nos assos respectives. L’idée de base était de faire du ‘’ramonecore’’ mais vu nos timbres de voix on s’est assez vite orienté vers du Punk Rawk ; ça a été la formule gagnante ! Comme bien souvent ce qui devait être un side-project est devenu le projet principal pour tous les quatre.

C’est quand même allé très vite depuis 2011, puisque vous avez sorti «Water Mane», «Unsolved Issues» et maintenant «Greetings from the Basements». Vous êtes très prolifiques, quel est votre secret de production?            
Ahahah ! Je ne pense pas que prolifique soit le mot qui nous définisse le mieux ! Quand on a formé le groupe, on avait tous une certaine ‘’expérience’’ de la scène et ça nous semblait primordial d’avoir un support physique avec nos premières chansons pour ne pas être juste un groupe à page facebook. On a donc enregistré notre premier EP WATER MANE dans la foulée de notre premier concert. Un an plus tard, le groupe évoluer, on a voulu montré cette progression à travers un deuxième EP Unsolved Issues. On a par la suite compilé ces deux EPs sur une cassette First Years avant de s’attaquer à la tâche de l’album avec Greetings from the Basements. Sur le LP on retrouve les points forts du groupe de la mélodie dans la composition et quatre voix allant du chant presque claire à la voix presque criée. Donc, au final, on n’est pas vraiment prolifique mais on partage l’évolution du groupe à travers des disques !

Justement cet album dégage une puissance énorme voire une déflagration, on en prend plein la gueule. Est-ce volontaire et l’effet que vous voulez procurer aux auditeurs?
On voulait quelque chose de plus ‘’produit’’ que ce qu’on avait fait jusque là, tout en gardant le côté dynamique des premiers EPs. Donc ça a l’air plutôt réussi ! La veine dans laquelle on s’inscrit est finalement un punk rock un peu mid-tempo qui fait plus hocher la tête en concert que déclencher des pogos. Du coup, on essaye d’en mettre plein la gueule toujours d’une manière positive et uniquement via la musique, un peu paradoxal mais ça nous correspond bien.
Pouvez vous nous décrire comment s’est passée la conception de cet album des tenants aux aboutissants?
Concrètement, on voulait franchir le cap de l’album car ça marque là aussi la progression du groupe. On avait déjà composé quelques chansons depuis la sortie de Unsolved Issues et  on avait aussi quelques idées dans les tiroirs. On voulait aussi prendre plus de temps en studio pour s’attarder un peu plus sur le chant et ne pas tout passer en force comme on a pu le faire par le passé. Une nouvelle fois le bon Polo de The Sobers s’est arraché les cheveux à cause de notre infantilité en situation de stress ! On est plus que ravi du travail qu’on et qu’il a effectué, mais on a aussi pu constater qu’on était peut-être pas aussi près qu’on le pensait avant l’enregistrement !
On voulait également se faire plaisir en passant sur support vinyle. Tout ce qui est lié à cette album est extrêmement positif et ça c’est grâce aux personnes qui nous ont accompagnés tout au long du projet : Polo aux mannettes, les labels Crapoulet Records, Panda Records et les Disques de Géraldine ; et enfin Delete Your Favorite Records pour la diffusion. En plus de tout ça, on a plein de retours positifs sur le disque donc que demander de plus ?
Qu’évoque la pochette de l’album?       
Il n’y a pas vraiment de message dans la pochette de l’album. C’est simplement, l’illustration d’un haut de visage arborant une paire de lunettes. C’est un illustrateur espagnol qui a fait le dessin : Fran. Pour lui ça illustre une situation assez simple : «  je ne mets pas des grosses lunettes parce que je  suis un hipster, j’en mets juste parce que je suis myope ! »        
En fait, le sujet des visuels chez nous est assez difficile, c’est vraisemblablement le point sur lequel nos avis divergent le plus…          
Et cette illustration a été rapidement adoptée par tout le groupe donc on a sauté sur l’occasion pour habiller l’album avec.
La suite pour le groupe? 
Pour la suite immédiate, 1 concert pour la fin 2014 :                        
- 06/12 dans notre repère montpelliérain : l’Up & Down !       

Sinon, on va continuer de jouer régulièrement tout au long de 2015 avec une tournée dans les tuyaux pour le mois de mai et si tout va bien une autre à l’étranger pour le deuxième semestre de l’année. Et bon, qui sait peut-être un petit quelque chose à écouter comme tous les ans … Ahahah !


Delete Your Favorite Records: Music



- Interview : jean louis
- Photos : DR

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire