vendredi 9 décembre 2016

MENTAL JAIL


Après l’arrêt du groupe Arteries Shaking, Anthony Arbet & Anthony Diliberto les deux compères voulaient partager quelque chose de simple musicalement. Après quelques conversations 
et partage d’ idées, un superbe duo acoustique est né. Son nom Mental Jail.
 Interview.


- Présentez-nous votre projet musical Mental Jail ?
Mental Jail est un duo plus ou moins acoustique avec deux anciens gars d’Arteries Shaking. 
L’idée est partie il y a un an maintenant. 

- Comment est venue la décision de créer le groupe, quel facteur déclencheur et quelles motivations ont été nécessaires ?
C’est parti d’une envie de projet solo qui s’est transformé en duo, un soir, autour d’une table avec un burger et du rouge. La motivation principale au départ était de se changer les idées et d’écrire des morceaux, étant chacun dans une période sombre de nos vies.

- Vous êtes un duo, comment se passe l’écriture des morceaux et quels sont les thèmes abordés dans vos chansons ?
Pour l’instant, l’un d’entre nous propose un morceau plus ou moins fini, et l’autre essaie d’apporter quelque chose à lui. Ce qui fonctionne plutôt bien, selon nous. Dans ce type de groupe, j’ai l’impression qu’il est plus simple d’écrire chacun de son côté et de partager ensuite. 
Les thèmes abordés sur le premier EP qui sortira prochainement sont souvent récurrents. Les morceaux ont été écrits à une période de remise en question, de vide social. Peu importe, on parle de peine, des choses qui ne changent pas malgré le temps qui passe. L’écriture pseudo thérapeutique.  

- Vos deux titres sont géniaux, envoûtants et magnifiques, c’est pur et on s’évade à leur écoute. Est-ce important pour vous de savoir ce que ressentent l’auditeur et le public quand ils vous écoutent ?
Déjà, merci !
Oui ça l’est beaucoup. Je pense que n’importe quel musicien qui prend la décision de sortir un morceau est ravi de savoir ce qu’en pense les gens qui l’écoutent. J’ai l’impression de me dévoiler sur internet à chaque sortie. C’est excitant et à la fois gênant. Evidemment, on ne fait pas ça uniquement pour les autres, mais c’est important et on pense à la forme et à ce que dégage un morceau au moment de l’écriture et de l’enregistrement.  

- Vous jouiez tous les deux avant dans le groupe Arteries Shaking. Pour vous est-ce une suite logique avec ce nouveau projet, Mental Jail ?
Pas le moins du monde. Arteries Shaking est mort depuis un moment, malgré le fait qu’on ait rejoué quelques fois pour s’amuser. Entre temps, on avait jamais rejoué ou recomposé ensemble. C’est plus un nouveau projet, avec peut-être un peu plus de maturité qu’auparavant.


- L’acoustique est un choix évident pour vous, à l’avenir pensez-vous y intégrer d’autres sonorités ?
Evident, oui et non. On aime ça mais pas que. Vous aurez l’occasion de vous rendre compte que l’EP est truffé d’autres instruments. C’était trop compliqué pour nous de se contenter de guitares acoustiques. Au fur et à mesure que les morceaux progressent, on entend de nouvelles choses. On ne s’est donc pas restreint. 

- La suite pour l’avenir ?
Dans l’idéal beaucoup de dates, des tournées, une sortie d’EP réussie avec des retours aussi chouette que le tien. Et probablement un full band, mais c’est un secret. 

https://www.youtube.com/channel/UCUFEaTaIH07fjDyaqF3CXrA
contact.mentaljailfrance@gmail.com
Photos : Bastien Grob von Hollenstein, DR
Interview : Jean-Louis

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