mercredi 15 avril 2015

Planning for burial


Planning for Burial est le projet musical du musicien américain et chanteur-compositeur Thom Wasluck. Thom a commencé Planning For burial en 2005 et publié le premier album en 2009. Fort de 2 albums des ep à foison et d’autres projets Thom auteur, compositeur et interprète, multi-instrumentiste du groupe Planning for burial nous fait l’honneur de répondre à quelques questions.



1- Pouvez-vous vous présenter et nous dire qui vous êtes et d’où vous venez?
Je m’appelle Thom Wasluck, j’enregistre et je joue sous le nom de Planning for Burial. J’ai récemment déménagé à l’endroit où j’ai grandi, près de Wilkes-Barre dans l’état de Pennsylvanie, après avoir passé 10 ans dans les environs de Matawan, New Jersey.

2- Comment êtes-vous venu à créer Planning for burial. Quelles ont été les motivations pour le faire?
Je n’avais pas de motivation particulière. Il y a à peu près 10 ans j’ai enfin donné un nom concret aux enregistrements que je faisais depuis mes 12 ans. J’ai toujours écrit et enregistré de la musique.

3- Au début je pensais que Planning for burial était un groupe de plusieurs personnes, et quand je vous ai vu sur la toile tout seul sur scène, j’ai halluciné. Pourqoui ce choix du solo et comment cela se passe pour vous en concert, comment arrivez-vous à gérer tous cela?
La musique était trop intime pour moi. C’est déjà difficile d’essayer de traduire ce que je ressens et pense en musique. Après avoir joué de la guitare, de la basse ou de la batterie dans d’autres groupes je ne peux même pas imaginer à quel point cela serait difficile si 3 personnes ou plus étaient impliquées. C’est un peu égoïste aussi, mais je fais ce que je veux, quand je veux, comme je veux. Je n’ai pas à m’inquiéter à propos d’un planning, ou des responsabilités et contraintes dues à la présence de plusieurs membres dans un groupe.

4- Vous êtes très prolifique puisque vous avez sorti 2 albums des ep à foison, participer à des splits. Le fait d’être tout seul comment faites-vous pour créer un titre et le développer? 
Des fois c’est aussi simple que jouer un riff et construire un morceau autour. Il n’y a pas de vrai process, parfois je travaille rapidement, j’enregistre une version dépouillée en live, d’autres fois je travaille les morceaux dans le temps, voire sur des années . 


5- Votre musique est essentiellement instrumentale, pourquoi ce choix et quels sont les thèmes évoqués dans vos chansons? 
Au final j’ai peu de chansons 100% instrumentales. Je suppose que ma voix ne s’y prêtait pas. Avant d’entendre des mots, je me concentre plus sur les mélodies. D’habitude mes chansons sont pensées comme l’expression d’un sentiment. J’essaie autant que possible de tirer des émotions aussi claires que si elles étaient formulées à haute voix, mais je me sers aussi de la musique pour essayer de convertir ces sentiments

6- Planning for burial c’est de la musique planante qui vous fait voyager vers l’eau delà, vous emporte, vous transporte. Optenez-vous l’effet recherché chez l’auditeur? 
J’aime les tâches répétitives, même dans ma vie quotidienne, ça permet de mettre mes fonctions cérébrales/musculaires en mode “pilote automatique” et de pouvoir rêvasser, m’intérioriser. 
Comme je le disais toute à l’heure, mes chansons sont des petits instantanés d’émotions, d’époques. Je suis souvent transporté vers ces souvenirs quand je joue ou écoute une chanson.

7- Comment définissez-vous votre musique? 
C’est trop difficile pour moi, je préfère que les autres s’en chargent. J’essaie juste de créer ce que j’ai envie et j’espère que mes créations sont toutes reliées par un lien invisible et que ce lien est reconnaissable à l’écoute. 

8-Avez-vous des influences principales et quel est votre coup de coeur musical actuel? 
Mes influences changent, parfois elles sont enfouies dans mon subconscient, et je n’en prends conscience que des années après les avoir entendues.
J’ai toujours aimé la musique. Enfant, je dépensais mon argent de poche en K7 audio, et acheter de la musique et l’intégrer composent toujours une grosse part de ma vie. Pour résumer les plus grosses influences musicales sont composées de tout ce que j’ai absorbé sur les 3 dernières décennies. En ce moment je re-écoute pas mal de choses que j’ai toujours aimé : la discographie de The Cure, Microphones/Mount Eerie, les derniers albums de Type O Negative que j’avais zappés à l’époque de leurs sorties.

9-Connaissez-vous des groupes français, en écoutez-vous si oui lesquels et que pensez-vous de la scène europeenne? 
Il y a un groupe français qui me vient immédiatement à l’esprit et que j’adore : Geisha. Je ne peux pas croire qu’ils n’aient rien sorti depuis 2008. Le label Crucial Blast a sorti leurs albums aux Etats-Unis. Je connais très peu la scène européenne, mais elle a l’air super ! Les fans soutiennent les groupes, vont les voir en concert, et les organisateurs prennent soin des groupes, pour qu’ils se sentent les bienvenus.

10-Est-ce qu’on aura un jour l’occasion de vous voir en concert en France?
J’attends toujours de voir si une tournée est possible en Europe, en septembre prochain, j’espere vraiment pouvoir venir jouer.


Interview : Jean-Louis

Traduction : Anaïs

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