mercredi 10 juin 2015

Quitters


Formé en 2014 dans les environs de Montpellier, voici un tout nouveau groupe nommé Quitters. Avec un Ep sous les bras, le groupe est plus que jamais déterminé et c’est tout à fait légitime d’en savoir plus sur Quitters et ses projets.


Quitters est un tout nouveau groupe. Pouvez-vous vous présenter et nous dire ce que font les membres dans le groupe ?
Oui en effet nous sommes un tout jeune trio de Montpellier composé de David (batterie), Jérémy (basse et voix) et Dookie (Guitare et voix) mais nous cherchons encore un deuxième guitariste ! Pour l’instant on a quelques potes qui nous dépannent mais le mieux serait d’avoir un quatrième membre. 
Nous avons commencé à composer et à répéter en novembre 2014 pour sortir notre premier EP le 30 avril dernier. On a pris un peu de temps pour vraiment réfléchir au son qu’on voulait faire et à l’orientation qu’on voulait donner à ce groupe. 


Vous venez de différents groupes. Qu’est-ce qui vous a réuni et quels ont été les facteurs déclencheurs pour former Quitters ?
Tout simplement cette envie de recommencer une nouvelle aventure, repartir de zéro pour recréer quelque chose de différent et certainement plus mature. Ce qui est certain, c’est qu’on voulait vraiment créer une chose qui nous ressemble vraiment et qui soit vraiment en adéquation avec notre sensibilité et nos influences musicales.  Il y a aussi eu cette volonté de passer du français à l’anglais ! 

Vous avez voulu créer avec Quitters un univers différent et expérimenter votre propre son. Pensez-vous avoir trouvé votre son et quel est donc l’univers du groupe aujourd’hui ?
On a encore pas mal de chose à améliorer mais on est plutôt content dans la mesure où c’est vraiment ce genre de son qu’on voulait sortir quand on réfléchissait à tout cela en novembre. C’est vrai qu’on a été vraiment influencé par la scène de Gainesville, notamment Hot Water Music, et le fait qu’on ait eu un certain nombre de critiques positives  qui ont fait le parallèle entre ce groupe et Quitters n’a pu que nous conforter dans l’univers qu’on a voulu créer. C’est-à-dire quelque chose à la fois mélodique et entraînant avec un chant un plus « rentre dedans », peut-être quelque part relativement plus virile. 

Parlez-nous de votre Ep (sorti il y a peu). Comment le trouvez-vous et est-il à la hauteur de vos attentes ?
On a eu de supers bons échos donc on est plus que satisfait de cet EP. On va d’ailleurs le sortir en format vinyle 12¨ grâce à quelques labels qui nous aident à co-produire (Badmood Asso, Inhumano discos, KROD records et Dingleberry records). Maintenant il va falloir assurer en live ! Mais on bosse vraiment dur pour ça. 

Comment s’est passé l’enregistrement et quels sont les thèmes abordés dans vos chansons. Pure fiction ou réalité ?
On a mis pas mal de temps pour enregistrer cet EP. On a commencé les prises batterie en février en studio pour finalement ne le sortir que fin avril ! Nous voulions vraiment prendre notre temps et ne pas nous presser pour prendre du recul sur chaque étape afin de savoir si chaque chose nous convenait entièrement. On ne voulait pas d’un premier EP fait à la va-vite juste parce qu’il fallait qu’on sorte un EP pour pouvoir exister. Donc on a vraiment beaucoup bossé sur cet EP parce qu’on a été vraiment exigeant avec nous-même. On est vraiment fière du résultat et de notre progression (notamment sur les voix qui étaient vraiment catastrophiques quand on a commencé à répéter !). 
Pour les thèmes abordés, on essaye vraiment d’écrire des choses sincères qui soient le reflet de ce que nous sommes et de ce que nous ressentons. Par exemple Runaway parle justement du début de Quitters du pourquoi on a monté ce projet, de cette envie de repartir de zéro.  

Vous allez effectuer une tournée européenne entre d’août et septembre avec The Detectors. C’est une bonne chose pour présenter votre Ep au public ?
C’est génial ! On est ultra fiers qu’ils nous aient proposé de les suivre sur leur tournée. D’une part, parce que ça reste ultra flatteur qu’un groupe comme The detectors soit touché par notre musique et d’autre part, parce qu’on adore ce groupe depuis leur album Deny ! Par contre va falloir vraiment assurer en live mais c’est une super occasion pour nous motiver à donner tout ce qu’on a et à bosser bosser bosser.

Photos : Sophie Dubois
Interview : Jean-Louis

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