Mais qui se cache derrière le masque, tel est la question que l’on se pose. Le nouvel album du groupe Marseillais Wake the dead « Under the Mask » vient de voir le jour et c’est à cette occasion que l’on a voulue en savoir un peu plus sur cet album et sur le changement de batteur au sein du groupe.
Un nouvel album «Under the mask» vient de voir le jour. Qu’est-ce que vous pouvez nous dire à son sujet ?
« Under The Mask » est le troisième opus du groupe. C’est un album 12 titres qui est disponible depuis le 27 mai 2016 en version CD, vinyls (3 couleurs différentes) et bien sûr digitale sur toutes les plateformes dédiées. Pour cet album nous travaillons avec le label allemand Demons Run Amok qui a déjà travaillé avec des groupes comme Get The Shot, Lasting traces, 50 LIONS…
Musicalement c’est un album punk hardcore à la croisée de beaucoup de styles : punkmélo, hardcore, rock…
Commet l’avez-vous élaboré.
A quel moment vous êtes-vous dit c’est le bon moment pour l’enregistrer ?
Le groupe existe depuis 2010, notre priorité a toujours été le live et progresser grâce au live. Malgré tout, tourner pour tourner a ses limites si tu ne renouvelles pas ton set, donc nous avons très rapidement composé et sorti un 1er album en 2011 et un ep 6 titres en 2012. Naturellement dès la sortie de l’ep Meaningless Expectations on s’est mis à composer des nouveaux morceaux avec comme but d’enregistrer un album complet avec au moins 10-12 titres.
Cette période correspond aussi à un changement de line-up avec les départs de fabien et Jeff pour les arrivées de César aux chants et Hugues à la batterie. On a attaqué les compos dès leurs arrivées pour rentrer en studio en décembre 2014. Au final cela correspond à une période de 2 années de compositions, cela peut paraître long mais comme évoqué plus haut nous avons essayé de maintenir un bon rythme de tournées avec notamment 2 tournées asiatiques (Asie du Sud-est fin 2012 et Chine, Japon en 2014).
Justement, comment s’est passé son enregistrement. Avec qui avez-vous officié ?
Pour l’enregistrement nous avons choisi de travailler avec Nicolas du studio Polar Deer Recordings. Nicolas est un ami, c’est un gars que l’on côtoie depuis des années aux concerts avec ses groupes et l’idée de travailler est venue naturellement. D’autant plus que courant 2013, pour ne pas attendre la sortie d’un album complet, nous avons sorti le titre « Sword fighting » suivi d’un clip. Nous avons enregistré ce titre avec Nicolas et cette collaboration a définitivement scellé notre volonté de bosser avec lui sur un album complet.
L’enregistrement s’est fait en 2 temps. En décembre 2014 on a pris une semaine pour enregistrer toutes les parties instrumentales et en mai 2015 nous avons enregistré les voix. A noter que Nicolas s’était entre temps exporté à Berlin, et que nous avons enregistré les voix chez son collaborateur Florent de chez Homeless Records.
Ce nouveau cd est assez puissant voire violent dans le bon sens du terme, le rythme ne désemplit jamais. De plus, vous mélangez les genres, rock, Hardcore, metal. Où puisez-vous cette énergie et vos influences ?
Haha, merci c’est toujours cool d’avoir de bons retours. En fait tous les membres du groupe apportent quelque chose dans les compos. Ça peut partir d’un riff de basse, de guitare, de batterie, d’une phrase… bref, on participe tous activement à la composition et finalement comme nous avons tous des influences musicales différentes cela se ressent directement sur les compos.
On est assez fiers de pouvoir proposer des morceaux qui d’un premier abord ont une couleur punkhardcore mais qui finalement vont au-delà en visitant d’autres genres.
D’autre part, on a la chance de croiser beaucoup de bons groupes en tournées et c’est vrai que c’est une vraie source d’inspiration au quotidien.
Pouvez-vous nous dire de quoi parlent vos chansons, quels sont les thèmes abordés ?
Nos chansons parlent simplement de moments de vie personnels et impersonnels. Nous cherchons toujours à écrire des paroles positives même si il peut arriver que l’humeur du moment ou le contexte qui nous entoure ne riment pas avec.
Certaines paroles sont très violentes, d’autres parlent de rédemption, d’autres d’amour. Cela représente un vrai panel d’émotions.
Petit changement au sein de Wake the Dead puisque Hugues (batterie) quitte le groupe et est remplacé par Kevin (également batteur dans 21 Again). Que pouvez-vous nous dire à leur sujet et nous rappeler le nouveau line-up ?
Et oui Hugues nous quitte au moment de la sortie du nouvel album ! Halala ce coquin !! Non sérieusement Hugues nous quitte pour des raisons familiales et professionnelles et du coup on lui souhaite vraiment plein de bonnes choses pour sa nouvelle vie. Hugues lui-même avait remplacé Fabien il y a 4 ans, et avait apporté un souffle nouveau aux compos avec un jeu différent, des influences différentes.
Nous avons la chance d’avoir trouvé un remplaçant de qualité avec Kevin. On répète avec Kevin depuis début avril, on a déjà 4 dates avec lui et tout se passe super bien. En plus il apporte un bon coup de jeunesse au groupe !! Au niveau musical, c’est cool aussi car il a très vite réussi à s’approprier les morceaux d’Under the Mask, et on commence même la composition de nouveaux morceaux. Bref, Kevin, on te souhaite la bienvenue !!
Wake The Dead en juin 2016 c’est donc César aux chants, Kevin à la batterie, Yvan à la basse, Guillaume et Nicolas aux guitares.
Est-ce une chance pour un groupe aujourd’hui de vivre à l’ère des réseaux sociaux?
Je pense qu’internet a modifié beaucoup de choses pour les groupes. Oui c’est une chance de pouvoir échanger par mail car en un seul clic tu discutes avec des gars au bout du monde. Par contre ça demande toujours autant de travail pour trouver les bons interlocuteurs… et au niveau visibilité finalement même c’est un outil pratique pour diffuser ta musique et tes infos, il n’en reste pas moins que tous les groupes utilisent les réseaux sociaux donc l’info n’est pas si visible que ça. Dans la question précédente on parlait de Kevin, je peux te dire qu’il va booster le groupe car c’est un « jeuns » qui maîtrise beaucoup mieux tout ça que nous!!
Under the mask sort également en vynil, c’est une forme de nostalgie non. Selon vous le vynil a t-il une seconde chance ?
Oui Under the mask sort même en 3 versions différentes avec 3 couleurs au choix. En fait le vinyl ne nous a pas attendu pour avoir une seconde chance… Au-delà de la musique, l’objet en lui-même suscite à nouveau depuis quelques années un engouement, notamment dans le punk, le hardcore… Aujourd’hui c’est même presque dépassé avec le retour des cassettes !!!
Quels sont vos liens avec la scène marseillaise ?
On a beaucoup joué à Marseille, on a pas mal organisé de concerts aussi… donc on peut dire qu’on connait pas mal de gars qui font la scène marseillaise. Les vieux comme les moins vieux… Je pense que de façon générale on s’entend bien avec les groupes de la scène punk (mélo/californienne) et hardcore.
Ce qui est sûr c’est que nous sommes admiratifs des gars qui se bougent pour la musique, les groupes, les salles, les promoteurs… donc bravo à eux et surtout merci.
Big up à la Salle Gueule, le Molotov, la Machine à coudre, à des orgas comme Crapoulet Records, Trendkill Entertainment et tous les autres qui se bougent.
Grace à eux on n’est pas si mal lotis à Marseille et ses alentours !!
Vous êtes un peu les grands frères car vous n’hésitez pas à faire jouer certains groupes avec vous pour les lancer. Vous vous revoyez un peu à vos débuts ?
Je ne pense pas qu’on soit dans un rôle de grands frères, en tout cas on en n’a pas la prétention. La plupart des groupes locaux défoncent tout et ne nous ont pas attendu pour le faire.
Par exemple le 1er concert des Dirty wheels c’était avec Chavana en les faisant jouer avec The Unseen et Agent Orange… et dernièrement on a proposé le premier concert de 21 again et de Downhill pour les 6 ans de WTD.
Au niveau de WTD je dirai que lorsque l’on propose à des groupes de jouer avec nous sur Marseille c’est presque de l’égoïsme car ce qu’on recherche c’est avant tout de passer un bon moment. Donc on fait appel aux collègues, aux groupes existants, aux nouveaux groupes... On est avide de découvrir des nouveaux groupes car c’est aussi une source d’inspiration. Voilà après les choses se font aussi selon les dispos des uns et des autres.
Encore une fois le but pour nous c’est avant tout d’avoir du fun avec des personnes motivées et impliquées…
Vous avez effectué une tournée il n’y a pas si longtemps. Que représente la scène pour vous et avez-vous des anecdotes à nous raconter ?
Comme nous l’avons évoqué plus haut, le but de WTD depuis nos débuts c’est de tourner et encore tourner pour progresser grâce au live. Du coup, en 6 ans on en est à 260 concerts dans 30 pays différents avec des arrêts un peu partout en Europe et même en Chine, au Japon, en Indonésie... La scène c’est génial, car c’est une remise en cause perpétuelle qui t’oblige à continuer à travailler pour progresser.
Au-delà de tout ça, ce qui nous branche aussi c’est l’aspect voyage, découverte de nouvelles cultures, de nouveaux groupes, de personnes super impliquées…
On se donne la chance de tourner hors de Marseille car on adore passer 20 heures sur la route en partant de nuit juste après un concert en Bulgarie, traverser 3 postes frontières avec un arrêt un peu plus long pour contrôle de stupéfiant où on doit passer un par un « naked » dans une petite cabine… pour finalement réussir à arriver à l’heure le lendemain en Slovénie et jouer notre set de 35 minutes devant 60 slovènes complétement fadas et remettre ça en reprenant la route à 1h00 du matin pour rentrer à Marseille le plus tôt possible et aller travailler ! Ça n’a pas de prix !!
Qui se cache derrière le masque ?
Vous aurez à priori la réponse dans le prochain album de WTD… il s’appelle CALENDAL.
https://fr-fr.facebook.com/wakethedeadhardcore/
https://wakethedeadhardcore.bandcamp.com
Interview : Jean-Louis
Photos : DR
« Under The Mask » est le troisième opus du groupe. C’est un album 12 titres qui est disponible depuis le 27 mai 2016 en version CD, vinyls (3 couleurs différentes) et bien sûr digitale sur toutes les plateformes dédiées. Pour cet album nous travaillons avec le label allemand Demons Run Amok qui a déjà travaillé avec des groupes comme Get The Shot, Lasting traces, 50 LIONS…
Commet l’avez-vous élaboré.
A quel moment vous êtes-vous dit c’est le bon moment pour l’enregistrer ?
Le groupe existe depuis 2010, notre priorité a toujours été le live et progresser grâce au live. Malgré tout, tourner pour tourner a ses limites si tu ne renouvelles pas ton set, donc nous avons très rapidement composé et sorti un 1er album en 2011 et un ep 6 titres en 2012. Naturellement dès la sortie de l’ep Meaningless Expectations on s’est mis à composer des nouveaux morceaux avec comme but d’enregistrer un album complet avec au moins 10-12 titres.
Cette période correspond aussi à un changement de line-up avec les départs de fabien et Jeff pour les arrivées de César aux chants et Hugues à la batterie. On a attaqué les compos dès leurs arrivées pour rentrer en studio en décembre 2014. Au final cela correspond à une période de 2 années de compositions, cela peut paraître long mais comme évoqué plus haut nous avons essayé de maintenir un bon rythme de tournées avec notamment 2 tournées asiatiques (Asie du Sud-est fin 2012 et Chine, Japon en 2014).
Pour l’enregistrement nous avons choisi de travailler avec Nicolas du studio Polar Deer Recordings. Nicolas est un ami, c’est un gars que l’on côtoie depuis des années aux concerts avec ses groupes et l’idée de travailler est venue naturellement. D’autant plus que courant 2013, pour ne pas attendre la sortie d’un album complet, nous avons sorti le titre « Sword fighting » suivi d’un clip. Nous avons enregistré ce titre avec Nicolas et cette collaboration a définitivement scellé notre volonté de bosser avec lui sur un album complet.
L’enregistrement s’est fait en 2 temps. En décembre 2014 on a pris une semaine pour enregistrer toutes les parties instrumentales et en mai 2015 nous avons enregistré les voix. A noter que Nicolas s’était entre temps exporté à Berlin, et que nous avons enregistré les voix chez son collaborateur Florent de chez Homeless Records.
Haha, merci c’est toujours cool d’avoir de bons retours. En fait tous les membres du groupe apportent quelque chose dans les compos. Ça peut partir d’un riff de basse, de guitare, de batterie, d’une phrase… bref, on participe tous activement à la composition et finalement comme nous avons tous des influences musicales différentes cela se ressent directement sur les compos.
On est assez fiers de pouvoir proposer des morceaux qui d’un premier abord ont une couleur punkhardcore mais qui finalement vont au-delà en visitant d’autres genres.
D’autre part, on a la chance de croiser beaucoup de bons groupes en tournées et c’est vrai que c’est une vraie source d’inspiration au quotidien.
Nos chansons parlent simplement de moments de vie personnels et impersonnels. Nous cherchons toujours à écrire des paroles positives même si il peut arriver que l’humeur du moment ou le contexte qui nous entoure ne riment pas avec.
Certaines paroles sont très violentes, d’autres parlent de rédemption, d’autres d’amour. Cela représente un vrai panel d’émotions.
Et oui Hugues nous quitte au moment de la sortie du nouvel album ! Halala ce coquin !! Non sérieusement Hugues nous quitte pour des raisons familiales et professionnelles et du coup on lui souhaite vraiment plein de bonnes choses pour sa nouvelle vie. Hugues lui-même avait remplacé Fabien il y a 4 ans, et avait apporté un souffle nouveau aux compos avec un jeu différent, des influences différentes.
Nous avons la chance d’avoir trouvé un remplaçant de qualité avec Kevin. On répète avec Kevin depuis début avril, on a déjà 4 dates avec lui et tout se passe super bien. En plus il apporte un bon coup de jeunesse au groupe !! Au niveau musical, c’est cool aussi car il a très vite réussi à s’approprier les morceaux d’Under the Mask, et on commence même la composition de nouveaux morceaux. Bref, Kevin, on te souhaite la bienvenue !!
Wake The Dead en juin 2016 c’est donc César aux chants, Kevin à la batterie, Yvan à la basse, Guillaume et Nicolas aux guitares.
Je pense qu’internet a modifié beaucoup de choses pour les groupes. Oui c’est une chance de pouvoir échanger par mail car en un seul clic tu discutes avec des gars au bout du monde. Par contre ça demande toujours autant de travail pour trouver les bons interlocuteurs… et au niveau visibilité finalement même c’est un outil pratique pour diffuser ta musique et tes infos, il n’en reste pas moins que tous les groupes utilisent les réseaux sociaux donc l’info n’est pas si visible que ça. Dans la question précédente on parlait de Kevin, je peux te dire qu’il va booster le groupe car c’est un « jeuns » qui maîtrise beaucoup mieux tout ça que nous!!
Oui Under the mask sort même en 3 versions différentes avec 3 couleurs au choix. En fait le vinyl ne nous a pas attendu pour avoir une seconde chance… Au-delà de la musique, l’objet en lui-même suscite à nouveau depuis quelques années un engouement, notamment dans le punk, le hardcore… Aujourd’hui c’est même presque dépassé avec le retour des cassettes !!!
On a beaucoup joué à Marseille, on a pas mal organisé de concerts aussi… donc on peut dire qu’on connait pas mal de gars qui font la scène marseillaise. Les vieux comme les moins vieux… Je pense que de façon générale on s’entend bien avec les groupes de la scène punk (mélo/californienne) et hardcore.
Ce qui est sûr c’est que nous sommes admiratifs des gars qui se bougent pour la musique, les groupes, les salles, les promoteurs… donc bravo à eux et surtout merci.
Big up à la Salle Gueule, le Molotov, la Machine à coudre, à des orgas comme Crapoulet Records, Trendkill Entertainment et tous les autres qui se bougent.
Grace à eux on n’est pas si mal lotis à Marseille et ses alentours !!
Je ne pense pas qu’on soit dans un rôle de grands frères, en tout cas on en n’a pas la prétention. La plupart des groupes locaux défoncent tout et ne nous ont pas attendu pour le faire.
Par exemple le 1er concert des Dirty wheels c’était avec Chavana en les faisant jouer avec The Unseen et Agent Orange… et dernièrement on a proposé le premier concert de 21 again et de Downhill pour les 6 ans de WTD.
Au niveau de WTD je dirai que lorsque l’on propose à des groupes de jouer avec nous sur Marseille c’est presque de l’égoïsme car ce qu’on recherche c’est avant tout de passer un bon moment. Donc on fait appel aux collègues, aux groupes existants, aux nouveaux groupes... On est avide de découvrir des nouveaux groupes car c’est aussi une source d’inspiration. Voilà après les choses se font aussi selon les dispos des uns et des autres.
Encore une fois le but pour nous c’est avant tout d’avoir du fun avec des personnes motivées et impliquées…
Comme nous l’avons évoqué plus haut, le but de WTD depuis nos débuts c’est de tourner et encore tourner pour progresser grâce au live. Du coup, en 6 ans on en est à 260 concerts dans 30 pays différents avec des arrêts un peu partout en Europe et même en Chine, au Japon, en Indonésie... La scène c’est génial, car c’est une remise en cause perpétuelle qui t’oblige à continuer à travailler pour progresser.
Au-delà de tout ça, ce qui nous branche aussi c’est l’aspect voyage, découverte de nouvelles cultures, de nouveaux groupes, de personnes super impliquées…
On se donne la chance de tourner hors de Marseille car on adore passer 20 heures sur la route en partant de nuit juste après un concert en Bulgarie, traverser 3 postes frontières avec un arrêt un peu plus long pour contrôle de stupéfiant où on doit passer un par un « naked » dans une petite cabine… pour finalement réussir à arriver à l’heure le lendemain en Slovénie et jouer notre set de 35 minutes devant 60 slovènes complétement fadas et remettre ça en reprenant la route à 1h00 du matin pour rentrer à Marseille le plus tôt possible et aller travailler ! Ça n’a pas de prix !!
Vous aurez à priori la réponse dans le prochain album de WTD… il s’appelle CALENDAL.
https://wakethedeadhardcore.bandcamp.com
Photos : DR
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