lundi 8 décembre 2014

Fake Off


Avec pas mal de changement depuis la création du groupe, Fake Off a su garder cette ligne pde conduite punk hardcore qui une fois de plus avec l’album «Climatic accidents, Landscape Making»  a mis tout le monde d’accord. 

Votre nouvel album est sorti en mars de cette année. Comment le jugez-vous par rapport au précédent? 
CLEMENT : basse /// MIKA : chant
Clém : Il est certainement plus abouti parce que contrairement au précédent, la réalisation de cet album a vraiment été prévue et pensée, alors qu’on avait enregistré en live les compos du précédent, sans vraiment savoir ce qu’on allait en faire au moment de l’enregistrement. Pour C.A.L.M., sa composition s’est faite petit à petit, mais toujours dans l’esprit d’une construction globale, d’un tout, en cherchant à unir musique, parole, graphisme autour de la même énergie et intensité.
Mika : Oui plus abouti et plus cohérent peut être, car il a été fait de façon moins spontanée, plus réfléchie…

Le titre de l’album «Climatic accidents, Landscape​-​Making», fait référence aux conditions climatiques qui se dégradent de jour en jour dans le monde. Que pensez-vous de cette situation et selon vous quel est le problème et comment le résoudre ?
Clém : Le titre ne fait pas référence au désastre écologique qui se déroule devant nous et pour lequel on ressent une triste impuissance, les textes ne parlent pas de ça non plus d’ailleurs. L’album tire en fait une comparaison entre la vie de chacun d’entre nous et la formation d’un paysage, pour lequel les évènements climatiques viennent forger sa forme, son esthétique, son devenir, et dans lequel on peut relever toute une série de relations : chaque élément qui le compose est lié avec l’action de l’environnement extérieur. Mais c’est le paysage dans son ensemble qui donne à être vu, à un moment donné. Comme nos vies finalement…

L’ambiance de l’album est toujours aussi percutant voire violent, où puisez-vous cette énergie qui déborde en vous ?
Clém : On écoute beaucoup de musique qu’on qualifie d’intense. C’est l’un des critères qu’on recherche beaucoup dans ce qu’on écoute : ressentir des choses, être animé par le son qui défile. Ça peut être de la rage et de la violence, comme de la mélancolie. Donc forcément on a essayé d’apporter ce côté dans notre musique. 

Comment se passent les compos entre vous, les thèmes des chansons sont-ils toujours en rapport avec le titre de l’album ou alors se sont d’autres fait racontés?
Clém : Les morceaux de cet album ont principalement été composés par Cyrille (guitare). Aubin (guitare) a aussi fait le boulot sur quelques titres. Souvent les compos sont déjà très construites et on apprend à les jouer ensemble. Parfois on passe un peu de temps sur quelques arrangements, ou chacun ajoute aussi par ci par là sa touche personnelle. J’écris ensuite toute les paroles, presque d’un seul trait, mais ça prend du temps ! Toutes les chansons parlent du thème de l’album, et abordent, avec des éléments particuliers à chaque fois, le constat de base de l’album qui évolue au fil des chansons.

Les membres du groupe sont-ils toujours les mêmes ou il y a eu du changement entre-temps?
Mika : Oui il y a pas mal de changement de line-up dans le groupe, je suis arrivé dans le groupe en 2008, avant cela le groupe a fait quelques années sous la formation d’un trio (guitare/chant , basse/chant , batterie) plutôt assez punk-rock… A mon arrivée en 2008 l’orientation musicale des compos avait tourné beaucoup plus vers le punk hardcore, et un deuxième guitariste, Aubin, a intégré le groupe par la suite. On a quelques mois plus tard enregistré notre premier disque sous ce line-up, pour le changer juste après sa sortie. Cédric, le guitariste fondateur du groupe est parti vivre au Canada en 2010, c’est à ce moment où notre batteur Cyrille est devenu guitariste et ou on a intégré Greg (qui n’est autre que le frère de Cédric… pffff je sais ça commence à être compliqué) au poste de batteur.
Depuis le line-up n’a pas changé, et ça fonctionne bien comme cela.

6) Comment allez-vous le défendre ce nouvel album?
Mika : On va le défendre avant tout sur scène, car c’est là où est principalement la place d’un groupe, que ça soit en France (et pas seulement dans le Nord) comme en Europe, pour 2014 les disponibilités de chacun ne nous permettront pas de faire de tournées,  mais on va faire quelques week-end tours, et planifier une tournée euro pour 2015. On commence tout juste à reprendre le booking de nos dates. Mais on a vraiment tous hâte de reprendre la route.

CLEMENT : basse
MIKA : chant


Interview : Jean-Louis
Photos : D.R

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