mardi 13 mai 2014

BIAS


Le groupe Bias a sorti en 2013 leur fabuleux album «Stat of Mind». Nous avons voulu savoir ce que devenait le groupe en cette année 2014 et leurs futurs projets.



1 )Depuis 2005 est née la formation de BIAS il y eu du changement, vous pouvez nous faire un petit récap de ce qui s’est passé depuis les débuts du groupe ?
On a commencé à quatre et depuis 2009 on est devenu un trio, dans la foulée on a sorti un premier EP avec Seb Maki intitulé« This Is Our First EP » qui nous a permis de faire plus de concerts et de sortir de notre cher département des Hautes-Pyrénées. Au fur et à mesure on a rencontré des personnes super cools, motivées et impliquées dans la scène punk rock en France. Dont nos bons amis de Ben & Fist avec qui on a sorti un split album en Novembre 2010. A partir de ce moment on a commencé à prendre goût au bitume, aux bitures et à vouloir partager notre musique partout. Après une première tournée et pas mal de concerts, on a acquis une certaine maturité qui nous a conduits à la composition et l’enregistrement de notre premier album. 

2) Quand on monte un groupe, qu’est-ce que l’on souhaite le plus, sa longévité, sa reconnaissance. Dites nous un peu ce que vous avez vécu au début avec BIAS ?
On ne sait pas trop ce que recherchent les gens en général dans un groupe si c’est d’être connus, se taper des filles, boire et manger gratuitement… nous ce que l’on cherchait c’était à s’amuser, se payer une bonne tranche de fun et rigoler. Ce qui nous excitait c’était les concerts et ça nous excite toujours… un peu comme un film porno inépuisable.


3) Revenons à votre nouvel album «State of mind». Dans quelles conditions l’avez-vous enregistré et êtes-vous satisfaits du résultat ?
On a enregistré cet album à Warmaudio (Décines) dans de super conditions. On avait Kris et Boule qui se relayaient à la console et on a pu enregistrer les instrus en 5 jours. On a ensuite fait les voix à La Garçonnière (Castelginest) en compagnie de Zuzu et sa barbe. Puis on est reparti mixer le tout en deux parties de beer-pong à Warmaudio. On est content du résultat de l’album compte tenu du temps qu’on a eu pour l’enregistrer.

4) En tous cas c’est un album qui donne la pêche. Avec des titres percutants, punk rock, reggae. Comment se passe les compos, comment élaborez-vous un titre? 
Merci ! Pour l’album ça s’est fait en deux temps. Les instrus et les paroles après. En fait on a pris beaucoup de temps pour composer ces morceaux, comparé à ceux que l’on avait eu l’habitude de faire. Ca part très souvent d’un riff, puis on construit autour et ensuite on voit les paroles. Bien qu’en général les paroles arrivent assez longtemps après.
« State Of Mind » est le constat de tout ce qui s’est passé dans nos vies, dans le monde, de la façon qu’on a de voir les choses; on a grandi


5) Que pensez-vous de l’année 2013 au niveau social, d’après -vous peut elle avoir un impact sur la musique ?
Guy : Les problèmes sociaux sont les mêmes qu’il y a 10 ans, rien de nouveaux ; les mises à jour d’Apple et de Microsoft n’ont malheureusement pas fait évoluer la mentalité des cons... On remarque quand même un engouement de la part de beaucoup plus de gens à vouloir se mobiliser pour changer les choses. C’est encourageant !
Shak : Eh bien personnellement j’ai un constat très négatif voire noir de cette année 2013 au niveau économique, environnemental et social. Bien que l’un puisse se répercuter sur l’autre en ayant un impact négatif sur le dernier. Après je trouve aussi que le punk-rock a perdu de sa valeur revendicative pour laquelle il était utilisé avant. Cela se perd et on se retrouve avec beaucoup de groupe labellisés« punk-rock » qui vont te parler du fait que sécher les cours pour faire du skate c’est trop bien ou que il y a cette fille en cours avec toi qui te plaît grave mais que tu n’oses pas lui dire alors qu’il faut profiter car You Only Live Once. Je ne dis pas qu’il faut faire du punk-rock pour révolutionner les façons de penser ainsi que le monde, ni qu’il faille être malheureux pour pleurer son âme sur une feuille à partition, juste que le constat social transparaît de moins en moins dans les morceaux de différents groupes. Après les opinions c’est comme les trous de balle; tout le monde en a un et quand tu ne le partages pas, en général ça pu. Oui 2013 peut avoir un impact sur la musique, bien que ce qui rentre dans la catégorie « musique » soit complètement subjectif. Pour citer la FF« C’est la merde et on s’y accommode » 
Ju’ : Je partage en grande partie le même point de vu que Shak même si je ne serais pas aussi noir… J’ai l’impression d’avoir toujours le cul entre deux chaises, de ne jamais être d’un avis trop tranché. Au final le meilleur endroit pour mon postérieur ça reste mon siège de batterie !

6) BIAS pour 2014 ?
Du fun, des clips, des tournées, élargir nos horizons et jouer un maximum 

Propos recueillis par Jean-louis
Photos : N.W

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