mardi 22 avril 2014

Chroniques disques 5





The H.O.S.T «Masks»
Depuis le premier album «LOVE BIRTH & DISILLUSIONS», le trio The Host a parcouru énormement de chemin. Inutile d’attendre bien longtemps pour se rendre compte que leur touche stoner rock est toujours omniprésente. «Don’t Give Up», «March» sont des titres assez efficaces et soutenus, grosses guitares, chant planant, «Stones From The Storm» apporte la partie folk et l’acoustique prend le dessus, mais sans jamais perdre en intensité, l’Aiglon» apporte encore un plus au cd , titre qui part ensuite dans tous les sens. On y retrouve aussi l’acoustique autre force du groupe. Encore un chef-d’œuvre de la part de The Host, un groupe humble et simple qui fait l’unanimité parmi nous.
herecomesthehost.com

Demon Vendetta «  Guardians of the bitter sea » dirty witch-Les productions de l’impossible
Formé par des membres d’Hawaii samurai, Jack & the bearded, Nedgeva et Black zombie procession, Demon vendetta est un nouveau groupe de surf instrumental. Le trio explore les profondeurs du rock et nous propose un « Guardians of the bitter sea », premier cd 8 titres magique curieux et épatant. Agrémenté de samples issues de séries Z et de films d’horreur, est quasi instrumental, le groupe nous tranche de guitares fuzz, nous ouvre les trippes avec une basse vrombissante et nous achève avec un rythme puissant. Difficile de s’en remettre. A noter la surprenante reprise de Joy division « Transmission », c’est quelque chose d’inattendu.
www.demonvendetta.bandcamp.com


The Taikonauts «Mysteriis Alienis Mundi.»
Impossible rd - Dirty witch rds
Depuis leurs débuts en 2008, le quatuor toulousain défend corps et âmes avec une fougue contagieuse un surf rock essentiellement instrumental. Le groupe puise ses inspirations issues du cinéma de science-fiction «la quatrième dimension» et d’horreur avec ses zombies prêts à vous croquer. Entre chaque titre des dialogues de films apportent un supplément qui donne encore plus de sensation au cd, les guitares mutantes délivrent une certaine émotion sonore qui nous plongent directement dans les années 60 voire 50 avec un rythme éffréné qui nous ferait danser jusqu’à l’aube. Putain j’ai cru voir passer un ovni dans le ciel!
thetaikonauts.bandcamp.com


Digital nova « Alpha omega »
C’est en 2007 que Digital nova voit le jour, à Marseille. En 2010 sort le premier ep « Oxygène » constitué de 7 titres qui déjà annonçaient une certaine maturité du groupe. 3 ans plus tard en 2013 avec un line up modifié Digital nova pond « Alpha omega ».A la première écoute du cd, il affirme tout le bien que l’on pensait d’eux, on y retrouve ce métal si bien géré avec ce caractère bien trempé, cette force à avancer sans regarder derrière et à se mettre en danger quand c’est nécessaire. 11 titres abrasifs, corrosifs qui vous prennent les trippes et ne vous lâchent plus, ici il n’y a  pas de répit, on avance, on défonce les portes, on veut tout casser, c’est tellement bon que l’on en redemande, je crois que le chant criard, les guitares incisives et le rythme explosif y sont pour quelque chose. Ecoutez, vous verrez bien.
digitalnova.bandcamp.com

Cannibal mosquitos «Surfin love party»
Dirty witch rds
Toujours en quête de grosses vagues et entre deux sessions le groupe Cannibal Mosquitos sort «Surfin love party». Petite piqûre de rappel, après être habillés de salopettes rouges qui posaient devant un tracteur pour le premier album «Surprise attack» ils nous refont le coupcette fois-ci  avec une personne dévêtue, fouet et tapette à la main. C’est sûr il veulent aguicher l’auditeur, les mouches ont sorti leur dart musical pour nous piquer à la surf music. Quelques interludes viennent se greffer et le groupe se fend même de quelques reprises pas piquées des verts, comme Destiné ou El Bimbo. Surf rule.

soundcloud.com/el-cannibal-cannibal-mosquitos

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