Paranoïa Fanzine: Des âmes libres

Ce nouveau trio nommé Des âmes libres a littéralement fait sensation

après avoir mis en ligne son album du même nom. Entre Paris et Barcelone,

le groupe a répondu à nos questions.

1) Vous venez de sortir votre 1er album « des âmes libres ». Avec le recul, comment le jugez-vous vous-même ?

C’est un premier album. Nous avions une idée précise du son recherché. Nous avons passé presque un an à le trouver et nous pensons avoir obtenu la cohérence sonore que nous voulions à l’origine.

2) C’est un album génial, on a l’impression de voyager dans l’espace, un côté libre et sensuel se dégage de celui-ci. Où voulez-vous emmener l’auditeur ?

En fait, nous n’avons pas pensé à l’auditeur, nous avons juste tenté de répondre à l’idée d’une musique ou d’un style que nous avions dans la tête. Nous avons des influences différentes mais nous étions tous d’ accord que le son approché par la scène post-punk électro devait être la direction à prendre.

3) Le groupe a été créé en 2012, racontez-nous votre rencontre, qui vous êtes et le choix de donner forme à ce projet?

Notre formation est due à une série de circonstances dans lesquelles des concepts comme l’Espace, le Temps, la Vie ou la Mort sont déterminants. Germán Sanchez (basse / programmation) et David Jornet (Clavier / programmation) se connaissaient depuis longtemps à Barcelone. Ils ont ensemble ou séparément participé et monté de nombreux projets. David J. est venu vivre à Paris et a rencontré David Law. Ils ont tous deux senti l’évidence de composer ensemble. Il manquait à cette idée un troisième angle et Germán était la pièce parfaite.

La musique Des Ames Libres synthétise l’expérience de 3 musiciens. Tout s’est imposé avec évidence. Les répétitions ont eu lieu entre Paris et Barcelone. Une artiste vidéaste a réalisé pour chaque titre de l’album une vidéo adaptée que le groupe utilise en projection pendant les concerts. Par ce projet nous sommes en train de tenter de devenir Des Âmes Libres.

4) Revenons à l’album, comment composez-vous, quels sont les thèmes abordés, qu’est-ce qui vous influence pour l’écriture?

Des Ames Libres utilisent beaucoup de technologie, mais de manière imprévisible. Il y a un travail important dans la recherche d’une certaine «humanisation» du matériel électronique qu’ils utilisent : dès appareils analogiques du début des années 70s aux instruments virtuels les plus modernes. Tous sont traités de la même façon et avec le même but : donner à chaque son une touche personnelle. Mêlées à l’ajout de guitare et de basse électriques, il en résulte la création des atmosphères claustrophobes, enragées, lourdes, électriques, denses, intenses et toujours puissantes. Les textes en Anglais ou en Français abordent sans préméditation les thèmes polémiques de la solitude, de l’espoir, du futur, de la consommation, du mensonge, de la manipulation, des rapports humains, du sentiment vital de la survivance et de l’ouverture nécessaire des esprits pour que les Âmes deviennent libres. Nous composons à distance par un jeu d’échange d’idées que nous matérialisons chacun de notre côté, qui réunies, forment les titres que nous répétons par la suite. Nous envisageons le live comme une expérience unique, une performance sonore , que nous renouvelons chaque fois.

5) En parlant d’influences vous citez Bauhaus, love and rockets, A place to bury strangers, etc… On pourrait aussi rajouter Front 242. Que représentent ces groupes pour vous ?

Ce sont des modèles du genre et ils représentent le « background » où nous puisons nos influences. L’idée n’est pas de les copier mais d’en extraire la substance qui nous permette de cracher le son D.A.L.

6) 2014 ?

C’est une année pendant laquelle il va se passer beaucoup de choses… Du moins, c’est ce que nous attendons d’elle : label, management, tourneur, festivals et nouvel album. We think big ! Des Ames Libres remercient Jean Louis pour son Interview pour Paranoïa.

Propos recueillis par Jean louis

Photos Marc Guillon