En attendant un retour supposé des Uncommomenfrommars, Ed et Jim accompagnés de Basile de No Guts No Glory et de Thibault ont formé Not Scientist. Ce projet, né en 2013 était attendu comme le messie. Il faut dire que les quatres costauds ont déjà un passé glorieux, avec leur groupe respectif (uncommomenfrommars et No guts no glory), deux références de la scène punk française et ils se devaient avec ce nouveau groupe de ne pas manquer le rendez-vous. Un rendez-vous où ils étaient bien présents. C’est donc avec joie et plaisir qu’Ed nous a accordé cette interview.
1) Venons en au fait, après l’arrêt des uncommonmenfrommars, vous ne pouviez pas rester inactifs Jim et toi. Comment est venue l’idée de créer Not Scientists ?
Ed: Après l‘arrêt d’UMFM chacun de nous en a profité pour se tourner vers d’autres projets, il se trouve que Jim et moi avions des envies communes donc on ne s’est pas trop posé de questions en fait ça paraissait naturel.
2) Depuis l’annonce de la formation, c’était l’effervescence, vous savez que vous allez être attendus. Est-ce pour vous une pression particulière ?
Ed: Pour être honnête on ne s’attendait vraiment pas à cette « effervescence », on a été plutôt surpris. Ca ne nous a pas mis de pression, mais nous a plutôt donné envie de ne pas décevoir. Et malgré le peu de temps qu’on s’est laissé pour enregistrer cet EP, tout s’est fait sans stress et dans la bonne humeur !
3) Not Scientists est composé de membres de groupes assez connus. Vous pouvez nous présenter le groupe pour ceux qui ne vous connaissent pas (au cas ou) ?
Ed: Jim et moi venons de Uncommonmenfrommars, je joue également dans Sons Of Buddha et Ta Gueule. Bazile est batteur dans No Guts No Glory et Anita Babyface And The Tasty Poneys. Ensuite on a Thibault qui a appris à jouer de la basse et fait ses premiers pas sur scène avec nous !
4) Comment allez vous coordonner les concerts, le fait que certains d’entre vous jouent dans d’autres groupes, n’est ce pas problématique pour tout gérer ?
Ed: C’est assez compliqué à organiser effectivement. Mais on a beaucoup appris de toutes ces années de tournées, on se fait des réunions régulièrement pour planifier les périodes au moins 6 mois à l’avance.
5) Le Ep contient 6 titres, comment avez-vous géré l’enregistrement qui s’est fait assez rapidement quand même ?
Ed: Les choses se sont vraiment faites dans l’ordre. Dès les toutes premières répètes la « sauce » a pris et on a eu des débuts d’idées de morceaux. On a laissé beaucoup de place à la spontanéité et il en est sorti des choses qui nous plaisaient à tous. En très peu de temps on s’est retrouvé avec suffisamment des morceaux pour enregistrer un EP, et quand on a jugé avoir assez de morceaux pour tenir le temps d’un concert on a commencé à booker des dates. Tout est allé plus vite que ce à quoi on s’attendait, pour notre plus grand plaisir puisqu’on se retrouve plus tôt sur la route !
6) L’ambiance du cd est punk rock, tendue et mélodique. Sur quelles bases êtes-vous partis pour créer votre propre style de musique ?
Ed: On a commencé par chercher un son de guitare qui allait nous inspirait. On voulait un son très épuré, disons « vintage ». On s’est donc trouvé des amplis au son très typé avec lesquels il est impossible de jouer comme on en avait l’habitude. Ca nous a obligé à expérimenter et écrire différemment.
7) Je ne vous cache pas que la ressemblance avec vos anciens groupes est inéluctable. N’avez-vous pas peur justement que l’on fasse régulièrement la comparaison ?
Ed: On savait que le simple fait que Jim et moi chantions allait forcément rappeler UMFM, c’est un peu logique, un ampli ça se règle comme on veut, pas une voix. Notre but n’est en aucun cas de ne pas ressembler à UMFM, juste se faire plaisir en essayant autre chose. Mais je ne pense pas que Not Scientists sonne comme Unco. D’ailleurs de toutes les personnes qui nous ont vus en concert ou chroniqués je ne crois pas qu’on nous ait comparés une seule fois, ce qui est assez inattendu pour ma part. Mais ça prouve bien que dans l’esprit des gens c’est déjà deux choses différentes.
8) Y a-t-il des influences qui ont joué un rôle au sein du groupe ?
Ed: Pour le coup ona vraiment laissé transpirer toutes nos influences accumulées depuis qu’on aime la musique. De l’indie Rock au punk anglais, Punk US… Le fil conducteur étant, je crois, notre son très simple, très épuré.
9) Comment se sont passés les répets, chacun a-t-il amené sa touche personnelle ?
Ed: Jim compose beaucoup chez lui et maquette ses idées avant de nous les présenter. Il arrive qu’on joue tout à la note près, d’autres fois tout change. Rien n’est jamais figé chacun a son mot à dire ou peut apporter son idée à tout moment. Les morceaux que je compose le sont souvent directement dans la salle de répète avec tout le monde sous la main, je préfère entendre directement le groupe jouer ça m’inspire beaucoup plus. Parfois on se laisse aller à « jamer » et les choses se font toutes seules. Il est juste très important pour nous qu’au final tout le monde s’amuse et ait vraiment envie de jouer ces morceaux.
10) Après la tournée française, allez-vous vous attaquez à l’Europe ?
Ed: Absolument! D’ici cet été la tournée passera par l’Italie, Autriche, République tchèque, Allemagne, Belgique, Luxembourg, Canada et on finira au Québec au Pouzza Fest de Montréal.
Propos recueillis par Jean louis
Ed: Après l‘arrêt d’UMFM chacun de nous en a profité pour se tourner vers d’autres projets, il se trouve que Jim et moi avions des envies communes donc on ne s’est pas trop posé de questions en fait ça paraissait naturel.
Ed: Pour être honnête on ne s’attendait vraiment pas à cette « effervescence », on a été plutôt surpris. Ca ne nous a pas mis de pression, mais nous a plutôt donné envie de ne pas décevoir. Et malgré le peu de temps qu’on s’est laissé pour enregistrer cet EP, tout s’est fait sans stress et dans la bonne humeur !
Ed: Jim et moi venons de Uncommonmenfrommars, je joue également dans Sons Of Buddha et Ta Gueule. Bazile est batteur dans No Guts No Glory et Anita Babyface And The Tasty Poneys. Ensuite on a Thibault qui a appris à jouer de la basse et fait ses premiers pas sur scène avec nous !
Ed: C’est assez compliqué à organiser effectivement. Mais on a beaucoup appris de toutes ces années de tournées, on se fait des réunions régulièrement pour planifier les périodes au moins 6 mois à l’avance.
Ed: Les choses se sont vraiment faites dans l’ordre. Dès les toutes premières répètes la « sauce » a pris et on a eu des débuts d’idées de morceaux. On a laissé beaucoup de place à la spontanéité et il en est sorti des choses qui nous plaisaient à tous. En très peu de temps on s’est retrouvé avec suffisamment des morceaux pour enregistrer un EP, et quand on a jugé avoir assez de morceaux pour tenir le temps d’un concert on a commencé à booker des dates. Tout est allé plus vite que ce à quoi on s’attendait, pour notre plus grand plaisir puisqu’on se retrouve plus tôt sur la route !
6) L’ambiance du cd est punk rock, tendue et mélodique. Sur quelles bases êtes-vous partis pour créer votre propre style de musique ?
Ed: On a commencé par chercher un son de guitare qui allait nous inspirait. On voulait un son très épuré, disons « vintage ». On s’est donc trouvé des amplis au son très typé avec lesquels il est impossible de jouer comme on en avait l’habitude. Ca nous a obligé à expérimenter et écrire différemment.
Ed: On savait que le simple fait que Jim et moi chantions allait forcément rappeler UMFM, c’est un peu logique, un ampli ça se règle comme on veut, pas une voix. Notre but n’est en aucun cas de ne pas ressembler à UMFM, juste se faire plaisir en essayant autre chose. Mais je ne pense pas que Not Scientists sonne comme Unco. D’ailleurs de toutes les personnes qui nous ont vus en concert ou chroniqués je ne crois pas qu’on nous ait comparés une seule fois, ce qui est assez inattendu pour ma part. Mais ça prouve bien que dans l’esprit des gens c’est déjà deux choses différentes.
Ed: Pour le coup ona vraiment laissé transpirer toutes nos influences accumulées depuis qu’on aime la musique. De l’indie Rock au punk anglais, Punk US… Le fil conducteur étant, je crois, notre son très simple, très épuré.
Ed: Jim compose beaucoup chez lui et maquette ses idées avant de nous les présenter. Il arrive qu’on joue tout à la note près, d’autres fois tout change. Rien n’est jamais figé chacun a son mot à dire ou peut apporter son idée à tout moment. Les morceaux que je compose le sont souvent directement dans la salle de répète avec tout le monde sous la main, je préfère entendre directement le groupe jouer ça m’inspire beaucoup plus. Parfois on se laisse aller à « jamer » et les choses se font toutes seules. Il est juste très important pour nous qu’au final tout le monde s’amuse et ait vraiment envie de jouer ces morceaux.
Ed: Absolument! D’ici cet été la tournée passera par l’Italie, Autriche, République tchèque, Allemagne, Belgique, Luxembourg, Canada et on finira au Québec au Pouzza Fest de Montréal.
Propos recueillis par Jean louis
Photos : Ulrich Tolier
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